Ce n’est pas un euphémisme de dire que les Red Panthers ont eu une année mouvementée. Souvenez-vous, voici un peu plus d’un an, la Fédération décidait de ne pas envoyer son équipe nationale féminine au matchs de Pro league en Chine à cause d’un certain Coronavirus…

Quelques mois plus tard, Niels Thijssen, leur coach depuis 2017, jetait l’éponge et préférait consacrer plus temps à sa famille, qui s’est d’ailleurs élargie récemment. Désormais c’est Raoul Ehren qui a pris les rênes de l’équipe jusqu’à la Coupe d’Europe, au moins. Le nouveau T1 a déjà eu l’opportunité de goûter de sa nouvelle fonction lors d’un mini-stage effectué en décembre à Valence. « Ce n’était qu’un court stage d’une semaine, mais toutes les joueuses ont eu du temps en tête-à-tête avec Raoul, ainsi qu’un premier aperçu de sa vision sportive et tactique. C’était un bon début avec des résultats encourageants contre l’Espagne. Je suis impatient de voir ce que cette jeune équipe peut faire dans les mois à venir », explique Adam Commens, High Performance Director.

La Coupe d’Europe constitue pour les Panthers la seule échéance à venir de grande importance. Comme pour les Lions, la bataille sera rude afin d’obtenir un ticket pour la prochaine Coupe du Monde. Pour s’y préparer elles se rendront à Mannheim du 3 au 8 février prochain, où elles rencontreront les Danas, l’équipe nationale allemande coachée par Xavier Reckinger, à trois reprises (les 05/02 & 06/02) .

Elles ne reprendront la Pro League qu’au mois de mai. « L’objectif pour cette compétition ne sera pas les résultats. Tout ce que nous souhaitons, c’est voir une progression à chaque fois qu’elles foulent le terrain. Les voir se développer, oser jouer leur propre style et démontrer des qualités athlétiques importantes, qu’elles possèdent déjà », conclut Adam Commens.