« Nous sommes arrivés ici à Sydney jeudi dernier et nous avons déjà passé une bonne première semaine. Les joueurs ont commencé leur année olympique avec beaucoup d’enthousiasme et d’envie. Le niveau et l’intensité des séances d’entraînement augmente jour après jour, le décalage horaire étant digéré peu à peu et les joueurs retrouvant petit à petit leurs sensations, après la pause de fin d’année ». Dans la région de Sydney, où les Red Lions séjournent et s’entraînent, l’impact des graves incendies de forêt semble être moins important qu’ailleurs. « A part aux infos, nous n’avons encore rien vu des feux de forêt. Ils sont vraiment dévastateurs dans plusieurs régions de l’Australie, mais heureusement pas dans la région où nous nous entraînons. Nous surveillons de très près la qualité de l’air. Par exemple, nous avons dû changer notre programme pour une journée parce que le vent était dans la mauvaise direction et qu’il y avait trop de fumée pour faire de l’exercice physique ».   

Avant le début des deux matchs de la Pro League, les Red Lions ont encore 10 jours de préparation, avec un programme chargé et intense. « Aujourd’hui est un jour de repos, mais après cela nous commençons une semaine avec une charge de travail très lourde. Nous voulons nous assurer que les corps soient prêts pour deux matchs intenses de la Pro League. Dans la perspective des Jeux Olympiques, nous voulons profiter de cette étape de préparation pour poser les bases de nos structures de jeu pour Tokyo. De plus, nous allons travailler dur sur les quatre aspects les plus importants de notre jeu : le pressing – la reconversion – l’attaque – la défense. Et nous recommençons aussi le travail de P.C. pour cette année. » Interrogé sur l’importance de ce premier tour de préparation long et difficile pour Tokyo, Shane répond : « Il est important que tout le monde soit sur la même longueur d’onde quant à la façon dont nous voulons jouer à Tokyo. Nous pourrons nous mesurer à d’autres équipes olympiques fortes, ce qui nous permettra de nous poser des questions telles que : ‘Comment pouvons-nous recréer l’avance au niveau de la performance que nous avions en 2019 ? Qu’est-ce qui doit être amélioré ?’ et d’y répondre de la meilleure des manières.

Pour conclure, le coach est très clair : « Il n’y a qu’un seul objectif cette année : faire en sorte que notre collectif soit prêt à décrocher des succès à Tokyo ! »