Terrains synthétiques – il faut nuancer le débat

Dans «Question à la Une» mercredi dernier, la RTBF traitait de la problématique des terrains en gazon synthétique et de l’impact sur la santé des granulats de caoutchouc qu’ils contiennent. Dans ce reportage et dans la communication effectuée à ce sujet par la suite – notamment en radio – il n’était fait que très peu mention de la différence entre ces terrains à granulats de caoutchouc, utilisés principalement en football, rugby et athlétisme, et les terrains synthétiques de type (semi) mouillé que nous connaissons pour la pratique du hockey. A cause de cette communication trop peu précise et claire, pas mal de gens du monde du hockey et en dehors, font l’amalgame entre tous les types de terrains synthétiques et sont du coup inquiets. Nous recevons ces jours-ci de nombreuses questions sur le sujet.

Nous souhaitons souligner que les terrains synthétiques utilisés pour la pratique du hockey – les terrains dits ‘(semi) mouillés – ne contiennent pas ces granulats de caoutchouc recyclé et n’ont donc rien à voir avec la problématique soulevée dans le reportage de la RTBF.

Par contre, certains ‘nouveaux’ clubs de hockey se voient obligés de démarrer sur des terrains synthétiques de football, en attendant leurs propres infrastructures. Nous sommes donc attentifs et sensibles à la problématique. Nous constatons néanmoins que les points de vues ne convergent pas tous vers un avis négatif. Certaines études scientifiques très sérieuses, dont trois études récentes publiées par la European Chemicals Agency et commandées par la Commission Européenne, RIVM (aux Pays-Bas) et le Washington State Department of Health, semblent démontrer le caractère inoffensif des granulats de caoutchouc.

Dès lors l’ARBH, la LFH et la VHL s’engagent à suivre au plus près l’évolution de ce dossier, pour pouvoir réagir le cas échéant.

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