janvier 17, 2020

Le Hockey Club Péruwelz est né !

Le Hainaut compte un nouveau club depuis le 14 janvier. Les Peepers Breakers du Hockey Club Péruwelz sont officiellement affiliés à la Ligue Francophone de Hockey. Il s’agit du 98ème club belge à voir le jour, et forcément, du plus jeune du Royaume. Que toutes les joueuses, tous les entraîneurs, parents et encadrants soient les bienvenus dans la grande famille du hockey noir-jaune-rouge.

Voici le premier bébé de l’année 2020 du côté de la Ligue Francophone de Hockey. Il vient du Hainaut. Son prénom : le Hockey Club Péruwelz. Il est né le mardi 14 janvier après une réunion du Conseil d’Administration de la LFH. Tout s’est bien déroulé depuis la mise en route du projet à l’été 2019. Les fondateurs, Jacques Henrard et Frédéric Carredda, sont heureux de pouvoir présenter le 46^e club affilié à la Ligue Francophone de Hockey. « J’étais en vacances quand j’ai appris la nouvelle. Et ça m’a fait évidemment très plaisir », confiait Jacques Henrard, le président des « Peepers Breakers » du Hockey Club Péruwelz.

Une trentaine d'enfants

L’histoire de cette entité hennuyère est particulière puisqu’aucun de ses créateurs n’a de lien direct avec le hockey. Jacques Henrard a toutefois de solides expériences dans le sport. Désormais âgé de 70 ans, cet ancien nageur a participé aux Jeux Olympiques de 1968 à Mexico. Il a également été actif à la direction technique de la fédération francophone de natation. « Ce doit être l’affiliation la plus rapide de ces dernières années », commente Dominique Coulon, secrétaire général de la LFH. « Ils ont facilement trouvé des personnes pour prendre le club en charge. C’est souvent là que le bât blesse. Grâce à une action organisée sur la place de la ville et au programme « Hockey To School », de nombreux jeunes se sont vite montrés intéressés.»

Le club possède actuellement trois moniteurs et a attiré une trentaine d’enfants depuis septembre. Ils s’entraînent selon les plages horaires disponibles de la salle communale, à savoir le mercredi et le samedi. « Nous aimerions inscrire des équipes juniors pour la saison 2020/2021 extérieure. Mais ce ne sera pas chez nous puisque nous n’avons pas de terrain. Peut-être à Renaix ou Tournai ? Si nous voulons perdurer, il faudra que nous ayons notre propre surface. Mais dans un premier temps, nous devons continuer à nous faire connaître et insister sur notre communication. Cela passe notamment par une page Facebook, une chaîne Youtube et un site web. Quand nous avons lancé l’idée, les gens du coin étaient assez étonnés mais plutôt intéressés. Nous ne sommes pas une région de hockey et n’avons aucun passif dans la discipline. Nous suivons quand même nos sélections nationales qui font une superbe publicité pour le sport. »

Soutien financier

Une grosse partie du développement du club est déjà faite. Mais tout est loin d’être joué pour s’assurer un avenir serein. Les partenaires financiers seront par exemple aussi importants que difficiles à trouver. « Nous avons pu acheter du matériel. On nous a aussi prêté des équipements. Mais un jour, nous devrons avoir les nôtres. Il faudra également recruter des encadrants. Nous comptons beaucoup sur le sponsoring », ajoute Jacques Henrard.

Le président garantit d’ailleurs avoir bénéficié d’un soutien précieux de certains clubs pour aider à la genèse du HCP. La fédération belge de hockey y est aussi allée de son coup de main. La solidarité, une valeur qui fait partie intégrante de notre sport.

Une question demeure toutefois après la naissance du Hockey Club Péruwelz. Que signifie son surnom, les « Peepers Breakers » ? Jacques Henrard, Péruwelzien pure souche, connaît la réponse puisque c’est lui qui a suggéré l’idée. « Notre ville était très riche au siècle dernier. Et ses bourgeois allaient dans les villages voisins pour y casser les lampes à huile. De là sont nés les casseurs de lampes, ou « Chés casseux d’Quinquets d’Piérwé. »

Le Hainaut était déjà bien fourni en clubs de hockey. La zone entre la frontière française et celle avec la Flandre l’est un petit peu plus aujourd’hui.